Une plateforme informatique destinée à dénoncer la corruption sera fin prête au cours de l’année 2017, déclare Kamel Ayadi, ministre de la Fonction publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption, lors de son audition devant la commission de la réforme administrative, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.
Il est à rappeler qu’en 2015, la Tunisie et la Corée du Sud ont signé un accord de coopération et de financement dont le montant s’élève à cinq millions de dinars. Ce montant sera alloué au financement d’un système électronique national permettant le dépôt de plaintes à distance et la dénonciation de cas de corruption. Ainsi le système en question permettra aux citoyens de dénoncer la corruption tout en gardant l’anonymat, chose qui n’est pas possible pour le moment.
Ainsi, depuis la signature de l’accord, la plateforme était en cours d’élaboration. Son efficacité a été prouvée en Corée du Sud. Cette plateforme renforcera à coup sûr les moyens disponibles en matière de lutte contre la corruption.
Notons que ce n’est pas la première fois que la coopération entre la Tunisie et la Corée du Sud se réalise. Cette dernière avait aidé la Tunisie à la mise en place d’une plateforme capable d’assurer la transparence en matière de marché publics (Système Tuneps).