A l’issue de la décision prise par les Britanniques de quitter le cercle des 28 membres de l’Union européenne (UE) après 43 ans, les analystes internationaux ont été unanimes à affirmer qu’il s’agit de l’un des plus gros chocs sur les marchés financiers.
Créant une panique totale, les répercussions de cette décision se font sentir dans le monde entier dès aujourd’hui. Ainsi, les bourses européennes se sont effondrées et la livre sterling a atteint son plus bas niveau depuis 1985 face au dollar, avec une baisse de 8% à 1,33.
Au plan de la Tunisie, Habib Benhadj-Kouider, Directeur général de la Banque nationale agricole (BNA), a précisé, ce matin, à leconomistemaghrebin.com que l’impact des dégâts du Brexit est difficile à mesurer aujourd’hui. «Nous sommes obligés d’attendre le comportement des économies européennes. Mais quand les Britanniques quittent l’UE, cette dernière s’est affaiblie, et par voie de conséquence, la Tunisie subit les contrecoups », a-t-il affirmé; ajoutant que « si l’Europe va mal, la Tunisie va mal ».
Ainsi, avec le Brexit qui va avoir une influence sur la crise grecque, l’Europe est encore dans le noir. Ce qui va influencer négativement l’économie tunisienne, notamment en matière d’exportations et des changes, et ce, en raison de l’importance des transferts de nos compatriotes, ainsi que nos échanges commerciaux avec l’Europe, premier partenaire stratégique de la Tunisie.
A noter que le Brexit va provoquer une chute boursière sans précédent, une dépréciation de la livre sterling, une appréciation du dollar contre l’euro, une déflation, une hausse du chômage, un repli des investissements de portefeuille, ainsi qu’un recul de la mobilité.