La politique budgétaire et fiscale menée par le gouvernement marocain a commencé à porter ses fruits pour la première fois depuis sept ans.
Le Maroc a en effet réalisé un excédent budgétaire estimé à environ 5,2 milliards de dirhams, au cours du mois de janvier 2016, contre un déficit budgétaire de l’ordre de 141 millions de dirhams durant la même période de l’année 2015, selon le ministère marocain de l’Economie et des Finances.
Cet excédent est dû principalement à la hausse des recettes en comparaison des dépenses, ainsi que l’augmentation des recettes provenant de certains des comptes spécifiques.
De ce fait, les recettes budgétaires ont enregistré au cours du mois de mai dernier près de 16,6 milliards de dirhams, contre 16,5 milliards de dirhams au cours du même mois de l’an dernier, soit une augmentation de 0,6%. Tandis que les dépenses se sont élevées à environ 14,4 milliards de dirhams en janvier 2016 contre 17,2 milliards de dirhams en janvier 2015, soit en baisse de 16,6%.
Quant à la valeur des investissements, elle se situe à 8,3 milliards de dirhams à fin mai 2016, contre 8,6 milliards de dirhams une année auparavant, soit en régression de 6,7%.
Il convient de noter que le Fonds monétaire international (FMI), qui a considéré que le Maroc a pris des mesures importantes afin de maintenir la stabilité macro-économique dans un environnement difficile, a prévu une hausse du taux de croissance, pour atteindre 4,4% en 2015, 5% et 5,3% en 2016 et 2017 respectivement. Il a envisagé, également, une réduction du déficit budgétaire de 3,7% à 3,5% en 2016.
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