Dans une interview accordée à un journal arabophone Al-Arabia.net, Hédi Majdoub, ministre de l’Intérieur, a déclaré que la situation sécuritaire en Tunisie est stable, grâce au niveau élevé de la vigilance, précisant : « Il y a un effort pour anticiper toute menace, en particulier durant la saison estivale, où la hausse de l’activité touristique, en cette période, est très sensible. De ce fait cela exige des préparatifs pour contrer les menaces terroristes potentielles. »
Sur un autre volet, et selon différentes méthodes de calcul, le nombre des Tunisiens ayant rejoint les organisations terroristes, ou présents dans les zones de tension, varierait entre 6000 et 8000 Tunisiens. Dans ce contexte, M. Majdoub a répondu : « Ces accusations selon lesquelles la Tunisie est le premier exportateur de terroristes n’ont pas lieu d’être. Cela dit, contrairement, à ce qui a été diffusé, la Tunisie n’est pas un pays exportateur de terrorisme et les chiffres indiqués restent à vérifier. »
Il ajoute : « Actuellement, ce qu’on sait aujourd’hui c’est que les Tunisiens ont été manipulés. Autrement dit, on leur a fait croire qu’ils allaient travailler, et voilà qu’ils se retrouvaient au fief des organisations terroristes, comme Daech et d’Al-Qaida. »
Il a également souligné, lors de l’interview, l’étroite collaboration qui existe entre la Tunisie et l’Algérie contre le terrorisme, en indiquant : « L’Algérie a été d’un grand secours à la Tunisie. A cet effet, la coopération entre les deux pays dans ce domaine se poursuit tous les jours, surtout au niveau du partage du renseignement. Contrairement à la coopération arabe dans la guerre contre le terrorisme qui reste timide, malgré la gravité de la situation, en particulier dans les zones frontalières. »
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