FONCTION PUBLIQUE — Samir Cheffi, secrétaire général de l’UGTT, a affirmé à leconomistemaghrebin.com que les négociations concernant la loi n° 83-112 du 12 décembre 1983, portant statut général des personnels de l’Etat, des collectivités locales et des établissements publics à caractère administratif connaissent un certain ralentissement à cause de la situation actuelle.
La révision de ladite loi se fait en partenariat avec les experts du gouvernement et ceux de l’Union générale tunisienne du travail, dans le cadre des commissions conjointes. D’après notre interlocuteur, les négociations ont connu un certain avancement, « mais la situation actuelle du pays a ralenti le rythme du travail », précise-t-il.
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Par ailleurs, le secrétaire général adjoint de l’UGTT a affirmé que la centrale syndicale est convaincue de la valeur des amendements et des propositions qu’elle a présentés lors des réunions. Il s’agit d’amendements et de réformes dont l’objectif est de faire évoluer la loi de la fonction publique afin qu’elle soit plus adaptée aux changements du monde professionnel et des exigences du marché de l’emploi. Samir Cheffi a affirmé que la valeur du travail et la productivité ont été prises en compte lors des concertations.
D’ailleurs, le syndicaliste reproche à l’ancien texte de 1983 le fait qu’il ne soit pas assez incitatif et qu’il« a ôté toute volonté au fonctionnaire d’évoluer dans sa carrière professionnelle », argumente-t-il.
Depuis des décennies, ladite loi n’a pas été réformée comme elle aurait dû l’être. Parmi les points proposés par l’UGTT : la révision des congés de maternité et de la grille des salaires, d’après notre interlocuteur.