Insignifiante pour l’opinion publique, la question entourant les radiations nucléaires qui ont suivi la catastrophe de Fukushima en 2011 est apparemment une affaire classée pour les autorités locales ainsi que pour la communauté internationale, au moment même où les experts tirent la sonnette d’alarme pour avertir d’un danger qui menace l’humanité tout entière.
Face à cette indifférence par rapport au plus grand désastre nucléaire jamais connu auparavant, les experts ont bien identifié et documenté ce processus de déversement d’eau hautement radioactive dans l’océan Pacifique; à cette vitesse, on y craint la contamination à l’échelle mondiale. Selon le site »the sleuth journal », la centrale nucléaire de Fukushima contenait 1760 tonnes de matières nucléaires, alors que la station de Tchernobyl n’en contenait que 180 tonnes !
Les jours qui ont suivi la catastrophe, les analyses de quelques échantillons autour du littoral de la centrale nucléaire affichaient une quantité négligeable de Plutonium selon les rapports officiels. À la lumière de ces résultats, les autorités japonaises ont donné leur feu vert pour vider les réservoirs de la centrale dans les eaux du Pacifique. Cette décision fatale a causé ainsi la contamination radioactive du littoral japonais et de l’océan Pacifique jusqu’à la côte ouest de l’Amérique du Nord.
Dans un rapport détaillé, Dr Helen Caldicott a rappelé que l’eau déversée, depuis la catastrophe de 2011, contient une forte dose de Plutonium 239, un composant chimique ultra-radioactif pour la faune et la flore marine et pouvant causer la mort de plusieurs espèces, sans parler des répercussions sur la vie humaine. A ce stade, Dr Helen avait souligné que le Plutonium 239 radioactif peut provoquer le développement de plusieurs formes de cancers, comme la leucémie et le cancer des os.
Toujours est-il que des experts ont estimé qu’il faudra environ 40 ans pour nettoyer les résidus radioactifs dans l’océan. En attendant, plusieurs personnes ont été exposées à de hauts niveaux de radioactivité et l’impact sur l’environnement, cinq ans après, est dévastateur. Qu’on en juge :
- De Vancouver, en passant par la côte californienne et jusqu’au Chili, les plages du Pacifique témoignent d’un nouveau phénomène : des millions de tonnes de poissons, crustacés et mammifères marins sont venus mourir sur ces plages.
- Des experts de la faune dans l’Arctique ont découvert récemment chez les ours polaires, phoques et morses une fourrure abîmée et des plaies ouvertes.
- Sharon Merling, biologiste au National Marine Fisheries, a identifié un événement inhabituel de mortalité chez le lion de mer : 45 % des bébés nés en juin dernier sont morts, confirmant ainsi l’hypothèse d’une épidémie.
- Tout au long de la côte du Pacifique du Canada et de la côte de l’Alaska, la population de saumon rouge est à son plus bas niveau de reproduction de toute son histoire.
- Un vaste champ de débris radioactifs de Fukushima, qui est à peu près de la taille de la Californie, a traversé l’océan Pacifique et commence à entrer en contact avec la côte ouest.
- Selon les experts, il est prévu que le niveau de radioactivité des eaux côtières au large de la côte ouest des USA pourrait doubler au cours des cinq à six prochaines années.
- Des échantillons de plusieurs espèces ont affiché un niveau très élevé de Césium-137 dans les eaux du Pacifique entre Hawaii et la côte ouest.
- 15 espèces de thon rouge ont été contaminées par les radiations de Fukushima selon des analyses récentes.
- En 2012, le « Vancouver Sun » a rapporté que du Césium-137 avait été trouvé dans un grand pourcentage de poissons importés du Japon vers le Canada
- La BBC a récemment rapporté que les niveaux de radiation autour de Fukushima sont «18 fois plus élevés» qu’on ne l’avait cru auparavant.
- Une étude financée par l’UE a conclu que Fukushima avait éjecté jusqu’à 210 quadrillions becquerels de Césium 137 dans l’atmosphère.
- Le rayonnement atmosphérique de Fukushima a atteint la côte ouest des Etats-Unis en quelques jours après le drame de 2011.
- A ce stade, 300 tonnes d’eau contaminée ont été déversées dans l’océan Pacifique depuis la catastrophe Fukushima, et ce, au quotidien.
- L’Institut de recherche de l’Agence météorologique du Japon avait indiqué que « 30 milliards de becquerels de Césium radioactif et 30 milliards de becquerels de Strontium radioactif » sont chaque jour libérés dans l’océan Pacifique depuis Fukushima.
- Selon Tepco (Tokyo Electric Power Company), entre 20 billions et 40 billions de becquerels de Tritium radioactif ont coulé dans l’océan Pacifique depuis que la catastrophe de Fukushima.
- D’après le département de biologie de l’Université de Tokyo, 3 gigabecquerels de Césium-137 ont été déversés dans le port de Fukushima Daiichi chaque jour.
- Le rayonnement nucléaire libéré dans l’océan provenant de Fukushima est cent fois plus important que celui de Tchernobyl.
- Une étude récente a conclu qu’un très grand panache de Césium 137 de la catastrophe de Fukushima commencera à circuler dans les eaux côtières américaines en début d’année prochaine.
- Il est prévu que des niveaux importants de Césium 137 atteindront tous les coins de l’océan Pacifique d’ici 2020.
- Selon un rapport récent du site Infowars Planet, la côte californienne pourrait se transformer en une «zone morte» à cause des courants d’eaux océaniques.
- Une étude menée l’an dernier est parvenue à la conclusion que le rayonnement de la catastrophe nucléaire de Fukushima pourrait affecter négativement la vie humaine le long de la côte ouest de l’Amérique, de l’Alaska jusqu’au Mexique
- Dans un article publié dans le Wall Street Journal, il est estimé que le nettoyage des déchets nucléaires de Fukushima pourrait prendre jusqu’à 40 ans.
- En 2013, Professeur Charles Perrow avait averti dans un article qui s’intitule ‘’Nuclear Denial: From Hiroshima to Fukushima ‘’ que si le nettoyage de Fukushima n’est pas piloté avec 100% de précision, l’humanité pourrait être menacée.
Nous avons essayé de simplifier la compréhension du niveau de danger entourant cette catastrophe dans ces quelques exemples énumérés, et cela, afin de mettre l’accent sur la nécessité de mettre en place un plan environnemental international. Cela dit, le consensus sur les politiques environnementales ne souffre ni désaccord ni divergences au niveau des points de vue, car l’environnement n’a pas de frontières et les engagements des pays pour sa protection doivent être standardisés et homogènes.
Très intéressant, s’il vous plaît pourriez-vous citer vos sources et rafraîchir l’infographie qui date de mars 2012 ?
Meme que ça date de 2012 ou 1992 qu’est ce que ça change ! Les faits sont là et au lieu de dormir sur ton mob H24 comme un gros mouton réveilles-toi ouvres tes gros yeux de hiboux et rend toi utile.
Au lieu d’être là à gaspier la force de tes doigts pour écrire de la merde !
Et toi, à part rager contre un mec qui pose des questions valides, tu fais quoi ?
Ho le rageux, on montre un peu d’esprit critique et ça chiale ? Et toi plutôt que de scruter H24 les réactions des autres comme un mouton de rageux, nettoie un peu ce qui te sert de cage intellectuelle et ferme bien ta gueule.
« Les faits sont là », ouais mais pas sourcés. A ce compte là je peux aussi soutenir qu’on a retrouvé des licornes à Fukushima et ceci sans qu’on me contredise. Il va de soi que j’ai raison et que je suis omnisciente, tout le monde le sait, c’est évident.
Pas sourcés, pour certaines affirmations oui, mais cite par ailleurs « the sleuth journal », « le Dr Helen Caldicott », « Sharon Merling biologiste au National Marine Fisheries », le « Vancouver Sun », La BBC, « L’Institut de recherche de l’Agence météorologique du Japon », la « Tokyo Electric Power Company », le « département de biologie de l’Université de Tokyo », le site « Infowars Planet », le « Wall Street Journal », le « Professeur Charles Perrow »… avec certes une certaine imprécision , mais pour un sourçage plus précis (dates, auteurs des articles, médias usités) l’article aurait dû doubler de taille et devenir particulièrement indigeste.
Une affirmation telle que « des millions de tonnes de poissons, crustacés et mammifères marins sont venus mourir sur les plages du Pacifique » aurait pu citer une bonne quarantaine d’articles de journaux à l’appui par exemple, mais aussi on peut répondre qu’une recherche succincte sur internet, peut facilement confirmer cet état de fait (est-il bien nécessaire de sourcer lourdement ce qui est facilement confirmable pour les non fainéants):
Aussi, le poisson empoisonné ne se dit pas « tiens mon empoisonnement n’est pas bien sourcé, donc je peux m’abstenir de crever ». Les lobbyistes friedmanniens du libéralisme débridé tentent ainsi de minimiser l’impact du tout industriel en prétendant que toute critique non sourcée soit nécessairement sans objet réel, voir une preuve que la critique est en soi nécéssairement malveillante.
En gros si on arrose une plante avec du benzène qui en crève, si un scientifique réputé ne rédige pas un rapport de 120 pages pour démontrer que le benzène en est bien responsable, un quidam qui le proclamerait sans le sourcer correctement serait manifestement un manipulateur mensonger… Pour autant la plante se fiche pas mal que l’info soit correctement sourcée ou pas.
Enfin ce me semble..
Tous les points mentionnés dans cet article ne sont
pas suffisamment étayés pour être liés à la catastrophe de Fukushima.
Prenons juste le premier: « De Vancouver, en passant par la côte
californienne et jusqu’au Chili, les plages du Pacifique témoignent d’un
nouveau phénomène : des millions de tonnes de poissons, crustacés et
mammifères marins sont venus mourir sur ces plages. » -> Impossible de
faire un lien avec la catastrophe de Fukushima. De plus, les causes non
élucidés d’animaux marins retrouvés morts sont très nombreuses et variés donc
le lier à Fukushima et une hypothèse surréaliste.
Ecrire cela, en le liant à la catastrophe de Fukushima est un mensonge et cela
devrait être condamnable.
Cet évènement est une réelle catastrophe mais le
délire paranoïaque de l’auteur de cet article est également catastrophique.
Restons dans le réel pour informer au mieux.
Hilarant cet article. J’ai rarement lu quelque chose d’aussi minable ou alors l’économiste maghrébin est un énorme torchon?
Il n’y a aucune source à ces affirmations et les phrases de type « si le nettoyage de Fukushima n’est pas piloté avec 100% de précision, l’humanité pourrait être menacée » sont tellement dénuées de sens qu’elles en deviennent irréelles…
c’est bien connu, une radiation sans passport ne franchira pas les frontières… donc, aucun problème… cqfd!
Hilarant votre petite personne. Bonjour les médias libres, où la réalité est exposée au grand jour. Pensez vous vraiment que si une telle catastrophe écologique se produit on en parlerait sur TF1 ou BFMTV ? Les gouvernements sont pourris, et il faudrait que vous le sachiez. Je pense juste qu’il y à beaucoup trop de cons comme vous sur cette planète. Il est l’heure de se réveiller, d’apprendre à réfléchir.
Ah ah, merci pour cette belle intervention Lux.
Malgré les insultes et votre énervement, un article qui ne cite pas de sources (pas seulement BFM ou TF1) ou qui ne fait pas le moindre effort d’analyse n’aura qu’un impact limité (et heureusement).
Essayer de mettre plutôt de l’énergie dans votre développement critique et intellectuel plutôt que de défendre des torchons comme vous le faites.
Il existe des médias alternatifs sérieux mais il faut chercher un tout petit peu…
Ça manque de sources la hein ahem..
Mignonnes les autruches en mode « ah non si c’est pas officiel, j’m’en fous ya rien. Non y’a rien »
Et non les sources de la réalité ne sont pas sur BFMTV, non.
Que de violences verbales ! Texte et certains commentaires sont dans un émotionnel conduisant à un manque totale de pertinence « tout ce qui est exagéré est insignifiant ».
L’exagération du mode : « on nous cache la verite » façon « zone 51…. bouh ! je me fais peur » est aussi perverse que le mode « autruche ». Donc EXIGER de nos democraties des publications scientifiques et à jour est un droit qui relève de l’honnêteté intellectuelle afin d’avertir les populations des dangers réels qu’ils encourent et des moyens (faibles car …. nettoyer…. malheureusement est une fable) de s’en prémunir.