Pour Abderrahman Hedhili, le président du Forum Tunisien pour les Droits Économiques et Sociaux (FTDES), le défi majeur pour le prochain gouvernement est socioéconomique.
Dans une déclaration accordée à leconomistemaghrebin.com, Abderrahman Hedhili, le président du Forum Tunisien pour les Droits Économiques et Sociaux (FTDES) a affirmé que le défi majeur pour le prochain gouvernement est un défi d’ordre socio-économique : « Le développement régional, l’emploi, le chômage, le traitement des mouvements sociaux sont les dossiers les plus urgents pour le prochain gouvernement », explique-t-il.
A cet égard, il a rappelé que le pays a déjà connu des mouvements de protestation au mois de juin dans plusieurs régions. Dans la même perspective, il a estimé que le traitement de tous ces dossiers évitera au pays de nouvelles revendications selon ses dires. Le président du FTDES considère que la question qui se pose est : la capacité du prochain gouvernement à traiter le dossier socio-économique.
Par ailleurs, il a considéré que la prochaine période sera une période difficile « Si la priorité des priorités ne sera pas les problématiques socioéconomiques les troubles sociaux peuvent revenir fortement », précise-t-il.
Sur un autre volet, notre interlocuteur a considéré que les engagements pris par le gouvernement de Habib Essid avec les bailleurs de fonds internationaux ne donnent pas une marge de manœuvre pour le prochain gouvernement.
Interpellé sur le profil de Youssef Chahed, le nom proposé par le Président de la République pour la formation du prochain gouvernement, Abderrahman Hedhili déclare que c’est un profil jeune, qu’il n’est pas engagé dans les circuits des bailleurs de fonds internationaux, ne faisant pas partie de l’ancien régime et n’a rien avoir avec la corruption : « Mais on se demande quelle est la capacité et la compétence de ce profil pour saisir le contexte actuel ? » conclut-il.
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