La hausse des prix des alcools forts produits localement n’a fait que rétablir, en partie, le déséquilibre des prix qui était en faveur de ces produits aux dépends de la bière et du vin.
D’ailleurs, la chambre syndicale des producteurs de boissons alcoolisées (CSPBA) se dit fort étonnée que la fédération du tourisme n’ait pas réagi suite à l’augmentation du droit de consommation sur la bière de 110 % en trois ans et qui a eu un impact sur le prix des fûts de bière, produit destiné par excellence à la clientèle du all inclusive, qui a doublé en trois ans.
Pour cette raison, la CSPBA estime que la mesure consistant à relever le prix de l’alcool éthylique est insuffisante pour soutenir les secteurs du vin et de la bière qui créent de la valeur ajoutée et qui emploient des milliers de personnes.
En effet, malgré cette augmentation les prix des alcools forts produits localement, fabriqués à partir d’alcool éthylique et d’arôme, restent très compétitifs et sont nettement en deçà de leur niveau de 2015.
Quant aux alcools forts importés, ils paient moins de droit de consommation que la bière et le vin, ce qui est anormal.
En effet, l’exception tunisienne, depuis la dernière loi de finances, fait que plus un produit est alcoolisé moins il est taxé.