SERVIER a une longue histoire de relations fructueuses et d’amitié avec la Tunisie. La Tunisie a toujours été considérée comme un pays prioritaire pour SERVIER, qui y a investi très tôt, avant même d’investir dans d’autres pays directement voisins.
Comme cela a été relayé par différents médias, SERVIER s’est résolu à ne pas renouveler le contrat de fabrication sous licence qui le liait à la société SAIPH, pour la production de ses médicaments en Tunisie. Cette décision a été prise notamment suite à plusieurs retards de fabrication ces dernières années ayant entraîné une situation intolérable : la non-disponibilité de certains traitements destinés aux patients tunisiens souffrant de maladies chroniques. SERVIER a averti la Société SAIPH à plusieurs reprises, lui enjoignant de se conformer à ses obligations contractuelles.
Le non-renouvellement du contrat avec SAIPH s’est effectué dans le strict respect des termes du contrat signé par les deux parties et du droit international. SAIPH en a été informé de façon très anticipée, près de 11 mois avant l’échéance du contrat, bien au-delà du préavis initialement prévu. SERVIER ne comprend donc pas la polémique orchestrée par SAIPH (société dont, pour être précis, l’actionnaire majoritaire n’est pas tunisien), autour de cette décision connue de longue date.
SERVIER ne représente par ailleurs qu’un partenaire mineur au sein des activités de SAIPH.
Un nouveau contrat de fabrication sous licence a été signé avec TERIAK, Société 100% tunisienne, afin d’éviter l’importation des produits SERVIER depuis la France. SERVIER s’est attaché à décaler le début de la distribution des médicaments par TERIAK de près de 15 mois après la notification à la société SAIPH, afin de lui laisser tout le temps nécessaire à l’écoulement de son stock de matières premières et de produits finis.
SERVIER confirme enfin que suite à des propos profondément erronés et calomnieux rapportés par certains médias, il a été décidé de porter une action en justice contre le représentant légal de SAIPH.