La dernière étude intitulée «Financer la croissance africaine à l’horizon 2020: perception des investisseurs internationaux», élaborée par le cabinet Havas Horizons et l’Institut Choiseul, a dévoilé que le Maroc occupe la troisième position du Top 5 des pays africains les plus plébiscités par les investisseurs mondiaux, avec 23% des intentions d’investissement.
Cette performance est due à ses atouts touristiques, sa proximité géographique avec l’Europe, ses infrastructures de qualité, son économie portée par une industrie manufacturière tournée vers l’exportation, la multiplication des accords de libre-échange et ses importants investissements dans le solaire et l’éolien.
En tête de ce Top 5, figure l’Ethiopie qui a été plébiscitée par 52% des investisseurs mondiaux. Ce pays a affiché au cours de la dernière décennie une croissance moyenne annuelle dépassant les 8%, l’un des taux les plus élevés du continent africain. Elle investit également massivement dans les infrastructures et ambitionne de devenir un pôle industriel de référence.
Classé deuxième avec 44% des intentions d’investissement, le Nigeria, considéré le géant de l’Ouest africain, a préservé la confiance des investisseurs par la diversification de l’économie qui l’attend.
De son côté, le Ghana se classe au quatrième rang avec 21% des investisseurs mondiaux, et ce, grâce à sa stabilité politique, le lancement des grands projets régionaux d’agriculture, de BTP et d’infrastructures. Il ambitionne de devenir une interface commerciale entre la Côte d’Ivoire et le Nigeria.
L’étude a démontré que le Sénégal ferme la marche du podium avec 19% des intentions d’investissement. De par sa stabilité politique et la mise en place du Plan Sénégal Emergent (PSE), ce pays bénéficie d’une transformation progressive de son économie grâce au développement des secteurs financiers, télécommunications et nouvelles technologies, agriculture, industrie agroalimentaire et tourisme.
A noter que sur les 55 investisseurs mondiaux sondés exerçant une activité en Afrique, 75% se disent optimistes sur les perspectives économiques de l’Afrique en 2016, tandis que 91% le sont sur le moyen et le long terme d’ici 2020.