Le gouvernement Chahed est parvenu à avoir la confiance des 164 députés, dans la soirée du vendredi 26 août. Et déjà la question se pose de savoir quelles mesures seront adoptées par les ministres désignés.
Concernant les transports en commun, Anis Ghedira, ministre du Transport reconduit dans ses fonctions, a déclaré : « Il est vrai que les grands défis sont là, à commencer par l’amélioration des transports en commun. A cet effet, nous avons pour grand projet en vue celui du RFR, qui compte transporter 600 mille citoyens par jour, sachant que notre capacité actuelle accueille (bus, métro, tgvm) un million de passagers, soit une capacité supplémentaire de 60% et dont la réalisation sera prévue en octobre 2018. »
Et d’ajouter : « Qui dit ministère du Transport, dit ministère des grands projets. D’ailleurs, nous sommes en train de faire des études sur la construction d’un autre aéroport qui remplacera probablement celui de Carthage, ou prévoir une extension. Cela dit, nous n’en sommes encore qu’aux études, et le projet sera exposé dans quelques semaines au conseil des ministres, pour connaître la décision finale. »
Et de poursuivre : « En tout état de cause, nous avons cinq aéroports sur l’ensemble du pays. Il nous faut un grand aéroport pour la capitale, assurant un transit qui met en valeur notre position stratégique en Afrique du Nord. Cependant, nous avons deux options, soit construire un nouvel aéroport, celui de Carthage n’aurait plus lieu d’exister, soit nous construisons une extension. Choisisir l’aéroport d’Ennfidha (110 kilomètres de Tunis) comme aéroport principal n’est pas pratique, pour la simple raison que la destination de la capitale est très demandée par les tours opérateurs. Ce qui fait qu’il est primordial que ce soit à Tunis. D’autant plus que nous avons une surcharge de l’aéroport Tunis Carthage qui a une capacité de 4.5 millions de passagers. »
Sur un autre sujet, celui de l’Open Space, M. Ghedira indiqué : « Nous sommes très avancés sur le plan des discussions et nous estimons que la signature de cet accord se fera au plus tard en janvier 2017. Ce qui est sûr, c’est que nous allons accélérer le rythme du travail. »