«Femmes dans les médias et leur rôle dans la valorisation des compétences féminines», tel est le thème de la table ronde organisée ce matin par l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) et la Chambre nationale des femmes chefs d’entreprise (CNFCE); et ce, en présence de Wided Bouchamaoui, présidente de l’UTICA, Raoudha Ben Saber, présidente de la CNFCE, Hamida El Bour, PDG de la TAP, Mariem Belkadhi, journaliste et animatrice TV, ainsi que des membres de la chambre des représentes de médias.
Donner plus de visibilité aux femmes dans les médias, afin de valoriser leur rôle dans la vie politique et économique, pose toujours polémique. Sachant que l’image de la femme dans les médias ne reflète pas la réalité, encore moins les efforts fournis.
Changer les mauvaises habitudes où l’on voit bien souvent des hommes invités sur les plateaux télés qui occupent l’actualité de chaque semaine et des hommes qui figurent à la Une des journaux, est un problème universel. En conséquence, les médias sont appelés à changer la donne pour encourager la femme. Cette dernière doit, de son côté, batailler, oser pour s’imposer et faire preuve de ses compétences, ses acquis sans cesse affirmer son rôle primordial dans la société.
Pour ce faire, Mme. Bouchamaoui a préconisé de faire des coachings et des formations dédiés à la femme pour qu’elle soit prête à se présenter dans les médias. Elle a également proposé de faire évoluer le débat et d’organiser des rencontres régulières réunissant les femmes avec les médias.
En Tunisie il y a tant de femmes compétentes et si peu connues, mais personne ne peut nier la présence massive de la femme dans la sphère publique. Cependant, cette présence de la femme est restreinte dans le monde professionnel puisqu’elle est sous-représentée.
A cet égard, il a été recommandé de mettre l’accent de plus en plus sur la place de la femme, et notamment la solution dans le travail sur le terrain et la formation.
En conclusion, la majorité des intervenantes ont été unanimes qu’un énorme chemin reste à faire encore car qu’on le veuille ou pas, on est dans une société qui intimide toujours la femme et valorise plus l’homme.