Le conseil du parti al Massar a annoncé dans un communiqué en date du lundi 29 août qu’il contestait la campagne de dénigrement à l’encontre de son parti et de son secrétaire général, Samir Taïeb, récemment désigné comme ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche. Une campagne qui porte atteinte à la réputation du secrétaire général.
Par ailleurs, le parti Al Massar rappelle une fois de plus son attachement aux valeurs démocratiques. Il a adressé un message au nouveau gouvernement, lui demandant de révéler la vérité à propos des assassinats politiques, mais aussi de trouver des mesures urgentes afin de réformer l’administration, de lutter contre la corruption et de diminuer le taux de pauvreté.
Pour Faouzi Charfi, membre du bureau exécutif d’Al-Massar, « il ne faut pas oublier que nous nous trouvons dans le cadre d’un effort de gouvernement d’union nationale. Nous sommes face à une composition inédite en Tunisie, avec un large éventail de partis politiques et de représentants d’organisations syndicales, pour la première fois dans l’histoire du pays. Nous estimons que la Tunisie a besoin d’un salut national. Il va falloir faire des concessions car nous sommes dans une situation critique. Il n’y a pas un gouvernement parfait. Cela dit, même s’il y a un représentant du parti au gouvernement, nous garderons une certaine distance et nous jugerons comme les autres, en fonction des actions gouvernementales, mais aussi des résultats et de l’application de l’Accord de Carthage que nous avons signé. Nous soutiendrons ce gouvernement tant que cette ligne de conduite sera respectée. »