« Certains croient que l’économie algérienne connaitra des difficultés durant les prochaines années, mais nous avons étudié la situation et jusqu’en 2019, les réserves de change ne baisseront pas sous la barre des 100 milliards de dollars; et ce, en dépit de la chute des prix des hydrocarbures », a annoncé, ce matin, le premier ministre algérien Abdelmalek Sellal.
D’ailleurs, le PIB s’est établi à environ 152 milliards de dollars au terme de l’année 2015. Et il poursuivra, selon le premier ministre, sa croissance pour enregistrer 161 milliards de dollars à la fin de l’année en cours et 200 milliards de dollars à fin 2019.
Cette hausse prévue est expliquée essentiellement par le renforcement de la production nationale, notamment dans le secteur industriel, ainsi que par la stabilité du taux d’inflation qui table autour de 4 à 5%. Idem pour le taux de croissance qui demeure positif, passant de 3,5% à fin 2016, à 3,9% en 2017.
Dans le même ordre d’idées, M. Sellal n’a pas manqué d’affirmer que l’Algérie va bien et continue à résister et améliorer ses performances économiques, malgré l’effondrement du marché pétrolier et la baise d’environ 50% du volume des revenus pétroliers.
A noter que la Banque mondiale (BM) a publié dans son récent rapport prévisionnel que les réserves de change algériennes afficheront une chute drastique pour atteindre 60 milliards de dollars à l’horizon 2018.