«Le moteur de la croissance économique en Tunisie est le secteur privé, notamment les petites et moyennes entreprises (PME) », a affirmé aujourd’hui Wided Bouchamaoui, présidente de l’UTICA, dans une déclaration aux médias en marge d’une rencontre – débat sur le thème :«Quel avenir pour les PME tunisiennes?».
En chiffres, Mme Bouchamaoui a indiqué que le secteur privé joue un rôle important dans l’économie tunisienne, contribuant à hauteur de 70% du PIB. Il est le premier investisseur avec 62% du total des investissements, premier employeur avec 80%, premier exportateur avec 70 % et premier pourvoyeur des finances publiques.
«On ne peut pas nier que la situation actuelle que connaît la Tunisie est critique, et que les difficultés rencontrées par les PME persistent, mais on doit sauver le pays en travaillant tous ensemble et accorder un intérêt particulier aux priorités de l’étape », a précisé la présidente de la centrale patronale.
A cet égard, la présidente de la centrale patronale a déclaré que le secteur privé a, de son côté, investi et continuera à investir si le nouveau gouvernement assure un climat d’affaires adéquat.
Elle a appelé ce gouvernement à prendre des mesures audacieuses pour la relance de l’économie, appliquer la loi à toutes les parties et lutter contre le commerce parallèle, tout en garantissant des emplois aux chômeurs et encourageant les jeunes à l’initiative privée.
«Dans ce sens, nous avons présenté au gouvernement un projet de loi d’urgence économique qui favorise la mise en place de mesures exceptionnelles adaptées à la conjoncture exceptionnelle que connaît la Tunisie, sauf que le projet présenté par le gouvernement à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) est en contradiction avec le nôtre», a souligné Mme Bouchamaoui ajoutant que cette loi sera inefficiente si la proposition de l’UTICA n’est pas prise en compte.