Fadhel Abdelkefi, ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, est revenu, dans une interview accordée ce matin à Express.fm, sur les priorités majeures de son département, à savoir le nouveau Code d’investissement et la Conférence internationale d’investissement.
Ainsi, le ministre a rappelé qu’il a examiné, hier, le projet de loi relatif au Code d’investissement, composé de 25 chapitres et 3 décrets, avec les membres de la Commission de consensus au sein de l’ARP. Suite à l’accord conclu, ce projet sera présenté, la semaine prochaine, lors d’une séance plénière à l’ARP pour son adoption et son entrée en vigueur à compter du mois de janvier 2017.
M. Abdelkefi a affirmé, qu’avec l’adoption du nouveau code d’investissement, l’économie tunisienne connaîtra une nouvelle étape, celle de la mise en confiance des opérateurs économiques, de moins de paperasses administratives, d’accélération des investissements publics et privés, d’amélioration du climat des affaires ainsi que de stabilisation sécuritaire.
Au volet de la Conférence internationale d’investissement, Fadhel Abdelkefi a précisé que pour la réussir, il importe de communiquer sur l’image de la Tunisie nouvelle, la Tunisie en tant que destination d’investissement et un hub économique à long terme.
A cet égard, il demeure nécessaire, en premier lieu, de miser sur les points forts de la Tunisie dans cette phase, à savoir la formation d’un gouvernement d’union nationale, le rajeunissement de la classe politique, l’avancement dans la guerre contre le terrorisme, la stabilisation sécuritaire, l’adoption prochaine du Code d’investissement, ainsi que le projet de loi d’urgence économique qui est en cours d’examen.
Dans le même ordre d’idées, il a fait savoir que les préparatifs vont bon train. Sachant que plusieurs personnalités de renommée ont confirmé leur participation (présidents, chefs de gouvernement, des ministres du monde entier..) et les deux co-commissaires ont été désignés, hier, pour garantir avoir un soutien politique et économique étranger.
En conclusion, le ministre n’a pas manqué de revenir sur la loi d’urgence économique qui permettra, selon ses propos, d’accélérer dans les trois ans à venir la croissance, le développement économique et l’incitation à l’investissement.