Notre système national de santé est loin de satisfaire les attentes des citoyens. C’est dans ce contexte que la ministre de la Santé, Samira Merai Friaa, a fait un état des lieux de la situation que connaît ce secteur, dans une déclaration radiophonique.
Elle explique : “Le message que nous souhaitons faire passer est que la santé du patient passe avant le profit ”.
Prévoir la numérisation
Il est clair aujourd’hui qu’il faudrait passer à cette “santé connectée”. Or qui dit e-santé, cela signifie la numérisation, l’informatique, et les nouvelles technologies.
Pourquoi n’existe-t-elle pas encore en Tunisie ? D’après la ministre, elle déclare qu’elle se bat pour ce projet depuis cinq ans, lorsqu’ elle était encore députée à l’ANC. Ce qui va faciliter la vie des patients grâce aux nouvelles technologies puisqu’ un médecin basé à Tunis peut lire un scanner d’un patient à Kasserine”.
“On en est aujourd’hui à 3 % de la satisfaction quant aux délais attentes des patients dans les hôpitaux. On est très en retard du chiffre réel, zéro attente”, estime-t-elle, en poursuivant : “C’est tout un système qu’il faudrait revoir”.
Elle ajoute quant aux priorités: « Nous avons des priorités en particulier dans les régions intérieures telle Kasserine. Il y a aussi 16.5 millions de dinars de budget octroyés à Kasserine. Aujourd’hui, on n’a plus droit à l’erreur. Il ne tient qu’à ce gouvernement d’avancer dans les réformes et leur application, cela réduirait d’autant la corruption ».