Il y a de l’eau dans le gaz à Nidaa Tounes. Une fois de plus, il s’agit encore du énième épisode du clivage politique, où il est question de changer le président du bloc parlementaire, Sofiene Toubel. Et pour cause, certains l’accusent d’être au service des hommes d’affaires plutôt que du citoyen
Mongi Harbaoui, député de Nidaa Tounes à l’Assemblée des Représentants du Peuple, abonde dans le même sens : il estime que Toubel n’a pas mené à bien sa mission.
Une pétition a même circulé entre les députés concernant la tenue de nouvelles élections pour élire un nouveau président du bloc parlementaire de Nidaa tounes. 38 députés ont déjà signé cette pétition.
D’après Mongi Harbaoui, le bloc de Nidaa Tounes à l’ARP va connaître une nouvelle restructuration par rapport au nombre des députés qui est revenu à la normale en passant de 56 à 67 députés.
De son côté, Hela Omrane (Nida Tounes) fait remarquer que les députés n’ont fait qu’ appliquer le règlement intérieur de l’ARP. A savoir comme dans chaque rentrée parlementaire, il est question d’élire un nouveau président du bloc.
Elle explique : « Cependant si le président du bloc parlementaire concerné souhaite qu’on n’organise pas d’élections, libre à lui, mais nous en tant que membres il est de notre devoir d’obtempérer au règlement, comme stipule la Constitution. Et ce sont bien les urnes qui auront le dernier mot, dans la journée du dimanche 18 septembre ».
Interrogée sur l’existence de plusieurs camps au sein du parti, elle a nié en bloc l’existence de pôles d’opposition au sein de Nidaa Tounes.
Les défis sont considérables pour le salut du parti : la priorité est la sauvegarde de l’identité du parti, un enjeu crucial pour maintenir un équilibre au sein du parti et pour une meilleure stabilité politique. Des vœux pieux ? L’avenir nous édifiera.