Le manque de ressources hydriques est estimé à 520 millions de mètres cubes et la quantité disponible est estimée à 700 millions de mètres cubes, a déclaré le ministre de l’Agriculture, Samir Taïeb, à la presse, aujourd’hui, 17 septembre, en marge d’une conférence-débat ayant pour thème « L’avenir de notre écosystème eau », coorganisée par l’organisation tunisienne Dynamique autour de l’eau, l’Institut nationale agronomique de Tunisie et le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.
Le ministre a indiqué que le nombre de programmes mis en place pour résoudre le problème de la pénurie d’eau est important. Dans le même contexte, il a indiqué qu’après trois années de sécheresse, le ministère opte pour des solutions urgentes. D’où l’importance de la rationalisation des ressources en eau. Il estime également qu’il est impératif que le Tunisien apprenne à consommer l’eau avec plus de discernement.
Le ministre a indiqué que parmi les solutions proposées figure la mise en place de 40 stations de dessalement d’eau mobiles de la région du Sahel vers le Sud tunisien.
Ainsi, d’ici l’été prochain les problèmes urgents seront résolus, selon le ministre, à condition que la rationalisation de l’eau soit rigoureusement observée que ce soit dans une période de pénurie ou pas, ajoute-t-il.
Il a recommandé par ailleurs le retour aux traditions comme les sondages les faskya et que des incitations seront octroyées pour ceux qui vont adopter ces solutions.
Par ailleurs, il a cité le raccordement de 1000 personnes à l’eau potable, à Jendouba, en suspens depuis 2006 : « Il n’est pas tolérable que des personnes refusent que les canaux d’eau passent par leurs terres », a-t-il dit en conclusion.