Le ministre chargé des relations avec l’ARP, Iyed Dahmani, dans une interview à la radio, a commenté la situation que traverse le pays.
Evoquant la crise de Petrofac sur l’île de Kerkennah, il a pointé du doigt l’absence de dialogue avec les parties concernées, que ce soit du côté du gouvernement ou encore des manifestants. Comme il a également ajouté que si résolution il y a eu lieu, elle revient en grande partie à la compréhension des habitants de la région.
Il souligne que l’intérêt du pays devrait toujours primer, avant celui des partis politiques, et ceci englobe tout le monde ceux qui soutiennent le gouvernement d’union nationale, comme ceux qui sont à l’opposition.
Pour M. Dahmani, ce n’est qu’en adoptant un dialogue sincère qu’on arrive à résoudre les conflits et éviter toute protestation ou grève à l’avenir. Il indique: « Que ce soit les phosphates de Gafsa, ou Petrofac, nous avons hérité de ces crises; mais dorénavant nous serons beaucoup plus réactif, voire nous appréhenderons les difficultés avant que cela ne tourne mal. »
Sur un autre volet, le problème des inondations provoquées par la montée inhabituelle des eaux dans les différentes régions de l’ensemble du territoire, le ministre évoque le problème des infrastructures. Quant aux solutions, il est nécessaire d’établir un plan supervisé par le chef du gouvernement et qui devrait voir le jour très prochainement.
Concernant la crise à Nidaa Tounes, Iyed Dahmani estime que dans les pays démocratiques, les chefs de gouvernement sont issus des partis politiques et exercent pleinement leurs fonctions au sein de leur parti. Il souligne : « Du moment que le Chef du Gouvernement accorde la priorité à son travail au sein du gouvernement d’Union nationale, il n’y a pas d’objection à ce qu’il soit président d’un comité politique du parti. »