Une enquête sur terrain menée actuellement par l’Union Nationale de la Femme Tunisienne sur les maladies dont souffrent les femmes rurales donnent des résultats alarmants.
L’enquête est en cours de réalisation dans différentes régions de la Tunisie avec la collecte des réponses de 10.000 femmes rurales. La chargée de communication de l’Union affirme que les premières réponses relatives aux gouvernorats de Béjà et Zghaouan montrent la propagation de plusieurs maladies dues à l’utilisation de pesticides et d’engrais chimiques. « A la fin du traitement des données, l’on s’attend à trouver des résultats alarmants », s’inquiète-t-elle.
La plupart de ces maladies sont dues à l’utilisation des pesticides et des engrais chimiques. Les maladies en question sont des maladies dermatologiques, maladies respiratoires, maladies orthopédiques.
L’Union Nationale de la Femme Tunisienne organisera bientôt une campagne de sensibilisation au profit des femmes rurales sur la question.
Ce sujet ne date pas d’hier. En effet, au mois de mars 2016, une étude menée par l’Association tunisienne de l’action culturelle dans le gouvernorat de Sidi Bouzid affirme que 36.1% des ouvrières interrogées ont estimé qu’elles exercent un travail dangereux pour leur santé surtout avec l’utilisation des produits chimiques. Les activités qui pourraient menacer la santé des ouvrières d’après l’étude sont les pesticides, le traitement chimique, le lever d’objets lourds pendant la cueillette, l’exposition au soleil en été et au froid en hiver.
Il est prévu que les résultats définitifs de l’étude soient publiés au mois d’octobre