Une première en Tunisie : la plate-forme SOS IJRAAT est née. Il s’agit d’un nouveau concept consacré aux services des entreprises. Objectif : faciliter le travail des entreprises dans le secteur privé et pour celles qui rencontrent des difficultés dans les procédures administratives.
Wided Bouchamoui, présidente de l’UTICA, a indiqué, à cette occasion, que SOS IJRRAT a pour objectif de jouer le rôle de coordinateur entre l’administration et les entreprises, en mettant en place un pilotage des dossiers de réclamations au cas par cas, à travers un réseau de partenaires.
Il s’agit d’une hotline à l’écoute des entreprises pour mettre fin aux blocages et problèmes rencontrés avec l’administration. Il s’agit également d’une opportunité d’un effort commun entre le public et le privé pour lancer le processus de réformes de l’administration.
La présidente de la centrale patronale a souligné qu’il faudrait instaurer le dialogue public-privé afin de renforcer la compétitivité des entreprises.
« La bataille pour attirer les investisseurs étrangers est devenue de plus en plus féroce, chaque pays essaie de tirer profit de la situation en instaurant un climat favorable aux investisseurs », a souligné Mme Bouchamaoui qui a en outre appelé le chef du gouvernement à mettre en place au sein de la Présidence du gouvernement, un interlocuteur spécialement dédié aux investisseurs étrangers qui sont déjà sur place ou ceux qui désirent s’installer.
Elle ajoute : « Le secteur privé tunisien est déterminé à faire son devoir dans les efforts pour pousser l’économie tunisienne et accroître l’investissement, développer les exportations parce qu’ il est de notre devoir envers notre pays, et qu’on en finisse avec ceux qui diabolisent les hommes d’affaires, en semant le doute sur leurs succès”.
Mme Bouchamaoui a renouvelé l’engagement des chefs d’entreprise à contribuer à l’amélioration des ressources financières de l’Etat tout en précisant que l’approche proposée dans le projet de loi de finances 2017 est à revoir et nécessite des discussions plus approfondies.
Elle a également renouvelé son appel à toutes les parties prenantes pour une réunion sur le document de Carthage non pas pour remettre en question les fondements de ce document comme certains l’insinuent mais pour trouver un accord, une entente entre toutes les parties sur les dossiers vitaux tels que les grandes réformes structurelles dont le pays a besoin, les grands équilibres financiers, le déficit des caisses sociales, la situation des entreprises publiques. Notre entente sur ces dossiers importants est le meilleur message à envoyer à nos partenaires internationaux.
En conclusion, la présidente de l’UTICA a réitéré l’engagement et la détermination du secteur privé à contribuer au développement de l’économie nationale, à l’amélioration de l’investissement et des exportations tunisiennes.