La liberté d’expression et la liberté de presse sont-elles menacées ? Certains sont empêchés d’exercer leur métier dans leur pays d’origine, d’autres sont contraints de s’exiler. Depuis le début du 21ème siècle, ils sont plus de 800 journalistes à avoir été trucidés pour avoir tenté d’informer.
Selon la Nations Unies, dans le monde, un journaliste est tué chaque semaine. Neuf cas sur dix, les meurtriers ne sont pas poursuivis. Un amer constat publié à l’occasion de la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes.
L’impunité entraîne un cycle sans fin de violence et d’assassinats. En 2013, à l’occasion de la 68e session de l’Assemblée générale des Nations unies, l’Organisation a adopté la résolution et proclamé le 2 novembre « Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes ». Pourquoi cette date ? Elle a été choisie en souvenir de l’assassinat de deux journalistes français au Mali le 2 novembre 2013.
La résolution adoptée demande aux Etats membres de prendre des mesures précises contre l’impunité. C’est une sorte de prévention de toutes les attaques et violences perpétrées contre des journalistes et des travailleurs des médias. Il s’agit entre autres d’une résolution historique qui condamne et traduit en justice les auteurs et veille à ce que les victimes disposent de recours appropriés.
L’objectif de l’ONU est clair : promouvoir un environnement sûr et propice dans lequel les journalistes puissent effectuer leur travail de manière indépendante et sans ingérence indue.
Pour dénoncer l’impunité, en Tunisie, un ensemble d’organisations telles que le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Reporters Sans frontières (RSF), Haut Commissariat aux Droits de l’Homme en Tunisie organisent une journée de débats sur le thème.
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