Une pétition de dix députés du Courant démocrate ( Ghazi Chaouachi, Mabrouk Harizi, Imed Daïmi, Samia Abbou, Noomane el Euch, Salma Labyedh, Ibrahim Ben Saïd, Zouhair Maghzaoui, Sabri Dekhil, Ridha Delaï) dénonce un cas présumé de corruption au ministère de l’Education. Cette pétition révèle qu’un conseiller du ministère de l’Education est soupçonné d’avoir la haute main sur la plupart des recrutements des architectes et des urbanistes.
“Certains fonctionnaires du ministère de l’Education seraient à la manœuvre pour placer leurs affiliés aux postes clés”, affirme Ghazi Chaouachi, un des députés signataires. Selon lui, les procédures du concours ont été faites de manière suspecte, selon des intérêts partisans ”. Comme il a regretté l’absence de transparence.
La question est de savoir comment va être perçue la dénonciation par l’ARP et par le gouvernement?
Sur cette question, M. Chaouachi, a répondu que : « depuis que le gouvernement d’union nationale a annoncé que sa priorité est la lutte contre la corruption, j’aimerais savoir, vu que nous avons un exemple sous les yeux, en l’occurrence ce cas concret, quelle sera la réaction des pouvoirs publics, vont-ils sanctionner les personnes qui sont de près ou de loin soupçonnées ? D’ailleurs, à partir de la semaine prochaine, nous déposerons une plainte auprès de l’Instance nationale de lutte contre la corruption lui demandant d’ouvrir une enquête à ce sujet. Afin que chaque citoyen prenne conscience qu’il faut dénoncer les cas de corruption”.
Pour rappel, le concours vise à sélectionner les meilleurs candidats selon les critères qui devraient être basés avant tout sur la compétence. En revanche, quand on parle du concours d’architecture, on parle de sélectionner le meilleur projet.
En même temps que la lutte contre l’hydre terroriste, le pays se trouve obligé de mener le combat contre la corruption, pour avancer vers un avenir meilleur. Cependant, l’on ne peut s’empêcher de s’interroger : les conditions sont-elles réunies pour mener une lutte efficace ?