Après avoir été exclu du mouvement Machrou3 Tounes, Walid Jellad fait l’objet d’une plainte déposée contre lui par l’avocat de Slim Riahi dans la journée du vendredi 4 novembre, demandant la levée de l’immunité afin de le traîner en justice.
Et pour cause, Walid Jellad a pointé du doigt Mohsen Marzouk, secrétaire général du mouvement Mahcrou3 Tounes et Slim Riahi, président de l’UPL, de comploter ensemble pour renverser le gouvernement d’union nationale.
Selon l’avocat du président de l’UPL, ces accusations qualifiées de “dangereuses” sont inadmissibles d’autant que l’UPL a beaucoup œuvré à faire réussir l’Accord de Carthage.
Face à ces attaques portées contre lui, Walid Jalled a répondu favorablement à la levée de l’immunité à son encontre. Il a déclaré : “Pour moi, ça ne me pose aucun problème, bien au contraire. Aujourd’hui, penser librement ou exprimer librement sa pensée provoque un tollé dans notre transition démocratique. Parce que j’ai dit que le secrétaire général veut tout contrôler, on m’a écarté. Quand j’ai voulu dénoncer un soupçon de complot politique qui se trame entre Slim Riahi et Mohsen Marzouk, lors de leur rencontre à l’étranger, ils portent plainte. C’est la « politique bananière » par excellence. Ces deux personnes sont mues par des intérêts privés, loin de l’intérêt du pays.”
Dans les faits, les attaques et contre-attaques sur la scène politique sont toujours déstabilisatrices dans un processus de transition démocratique, où l’intérêt du pays devrait primer. Les défis dans lesquels se débat le pays ne sauraient tolérer ce genre d’escarmouches qui ne mènent à rien.