A la suite de la tenue de la conférence tripartite pour l’adoption d’un Plan d’action pour l’élaboration du contra social, sous le haut patronage du Chef du gouvernement et en présence des deux organisations patronale et syndicale, la Conect a exprimé, dans un communiqué signé par son président Tarek Chérif, son refus catégorique de « l’exclusion des organisations de la société civile de ce travail, au moment où la Tunisie a besoin de toutes les parties pour sortir de la crise et créer un climat propice à l’investissement ».
« Nous concéderons notre exclusion dans l ‘élaboration des clauses du contrat social comme étant anti-constitutionnelle et une minimisation de notre rôle en tant qu’organisation active, représentée aussi bien à l’intérieur qu’a l’extérieur du pays et dans tous les secteurs« , lit-on dans le même communiqué.
La Conect a considéré que son exclusion ainsi que d’autres organisations dans ces concertations limite la teneur de ce contrat. La Conect a rappelé que la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie avait déjà avisé le Chef du gouvernement du sujet et demandé le respect de la Constitution à travers la participation de tous les corps dans ce dialogue sociétal.
Dans ce contexte, la Conect a appelé le Chef du gouvernement et le Président de la République à intervenir afin d’élargir le cercle du débat sur le contrat social et empêché l’exclusion des structures importantes.
La Conect a, par ailleurs, exprimé son attachement à l’appel de l’Organisation internationale du travail (OIT) pour la participation de toutes les organisations nationales dans l’exécution du contrat social.
« Nous restons attachés à notre droit de participer et d’exprimer notre vision par tous les moyens légaux. Dans ce sens nous avons saisi le Tribunal administratif pour suspendre l’exécution de ce contrat et nous allons entreprendre dans les prochains jours une stratégie d’action pour faire échouer ce projet de loi basé sur l’exclusion« , a affirmé Tarek Chérif.