Dans le cadre de l’amélioration de la qualité des services de propreté publique, un accord de coopération vient d’être signé ce mardi 15 novembre entre les villes de Paris et de Tunis à l’Hôtel de Ville à la Kasbah.
Cet accord vise à définir les modalités de mise en œuvre d’un nouveau projet de coopération technique entre les deux villes portant sur la création d’un “ projet pilote de collecte dans les quartiers des Berges du Lac, zone à caractère administratif, et ceux de Menzah, une expérience à élargir en partenariat avec les syndics de l’immeuble, et ce, par le biais d’un financement conjoint par les deux municipalités.
Le maire de Tunis, Seifallah Lasram, a déclaré que la municipalité de Tunis s’est proposée de recourir à une quinzaine de conteneurs semi-enfouis y compris le matériel roulant adéquat. Ce projet permettrait d’éviter l’encombrement sur la voie publique mais il nécessite également un travail de sensibilisation.
Interrogé sur le choix des deux quartiers, M. Lasram a répondu que le choix a été fait selon la densité des habitations, en précisant que ce n’est guère la dernière étape et que d’autres villes seront concernées. Il ajoute : « L’objectif est d’avoir un environnement aussi propre que possible ».
Par ailleurs, Etienne Beurier, chargé de mission auprès de la Coopération urbaine à la mairie de Paris,a fait savoir que ce projet consiste à mettre en place un système de collecte moderne au moyen de conteneurs tout en traitant une plus grande quantité de déchets.
Selon M. Beurier, l’idée est de dresser un état des lieux des principaux flux des déchets, ce qui est recyclable et ce qui ne l’est pas et qui permet de bien évaluer le projet.
Il précise dans ce contexte: « L’idée est d’arriver à la structuration globale, mais il faut y aller étape par étape. Paris et Tunis ont un malheureux point commun, les deux villes ont été frappées par le même terrorisme la même année. Et la réponse des pouvoirs publics locaux face à cela, c’est de répondre par la qualité du service public au profit des usagers et c’est l’engagement local au service des citoyens. C’est un argument très important pour les élus du conseil mais aussi c’est le destin commun entre Paris et Tunis”.
Notons que le coût du projet s’élève à 250 mille euros ( la contribution de la ville de Paris est de 150 mille euros et celle de Tunis est au minimum de 100 mille euro) répartis sur deux ans 2016 – 2017. Et c’est la première fois que la Ville de Paris sort des fonds pour équiper une municipalité d’un pays étranger comme la Tunisie .
Pour avoir une Tunisie zéro déchet et une Tunisie moins polluée, beaucoup reste à faire. Cela dit à chaque problème, sa solution. La pollution est le revers de la médaille de la société de consommation dans laquelle nous vivons. Il va donc falloir trouver des solutions adéquates à notre cas, tels sont les enjeux du moment, mais surtout comment agir, car la protection de l’environnement est une donnée essentielle pour les générations futures.