Le Front populaire s’insurge contre le non-lieu prononcé par le Tribunal de première instance de Sousse dans l’affaire Lotfi Naguedh, dirigeant Nidaa Tounes, assassiné à Tataouine, qualifiant ce jugement de menace contre le processus de transition démocratique et d’atteinte aux droits des citoyens.
Dans un communiqué rendu public, le Front populaire a indiqué que le jugement dans cette affaire est un indicateur « très grave à un stade » où il est question de connaître la vérité à l’ère du régime de la Troïka. « Ce jugement est préoccupant car cela peut influencer les autres affaires comme celles de Mohamed Brahmi et de Chokri Belaïd et d’autres liées au terrorisme« , lit-on dans le même communiqué. Par ailleurs, le Front populaire a appelé à l’union des rangs et à consolider les efforts pour connaître toute la vérité. Or les enjeux sont de taille, il ne faudrait plus revenir en arrière, notamment ce qui s’est passé en 2012 et 2013 quand il y avait les ligues de protection de la révolution, les fameux LPR, et leurs acolytes.