Les membres du Bureau exécutif et du Conseil d’administration de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), réunis hier, ont réaffirmé leur principe de partage des sacrifices, afin de faire face aux difficultés financières et économiques que connaît la Tunisie.
Revenant sur le projet de loi de Finances 2017 (PLF), l’UTICA a considéré que ce projet ne répond pas aux défis du pays, notamment au niveau de l’impulsion à donner à l’investissement, la création d’emplois et du développement régional. Ce projet se limite, selon la centrale patronale, à imposer plus de pression fiscale sur le secteur formel avec l’absence de mesures capables de lutter contre la contrebande et l’économie parallèle.
Ainsi, l’Union a assuré que les entreprises économiques ne sont plus en mesure de supporter de nouvelles mesures fiscales et sociales, telles que celles du PLF 2017.
A cet égard, l’UTICA a averti que ces mesures constituent un danger réel pour la pérennité et la compétitivité des entreprises, notamment dans la situation actuelle de la Tunisie. Une situation marquée par la dépréciation du dinar, la baisse de la productivité, la propagation du commerce informel et la contrebande au moment où la Tunisie envisage la préservation des postes d’emploi et la création de nouveaux postes.
Toutefois, elle a précisé que les industriels, commerçants, artisans et prestataires de services sont prêts à défendre leurs intérêts avec tous les moyens légaux.
Au final, l’UTICA a appelé le gouvernement au débat concernant les grands dossiers économiques et sociaux ainsi qu’autour des possibilités de la relance économique et de trouver des solutions aux problèmes qui caractériseront les trois prochaines années.