En marge de la conférence organisée aujourd’hui par la Conect sous le thème «Les nouveaux outils et les mécanismes d’expansion à l’internationalisation de l’entreprise tunisienne», son président Tarek Chérif est revenu sur les problèmes que connaît la Tunisie et les solutions pour y faire face.
Ainsi, il a affirmé que le problème majeur est aujourd’hui le taux de chômage élevé, notamment des diplômés du supérieur, dont la solution consiste dans la relance de l’investissement.
A cet égard, la Conect est impliquée depuis des années dans cet axe de développement économique, et ce, en protégeant et défendant les entreprises déjà existantes mais également en créant de nouvelles entreprises. Pour preuve, le programme THINITI (mon parcours) a été lancé à la fin de l’année 2014 pour une durée de trois ans, ayant pour objectif de faire de l’entreprise un moteur de développement innovant et inclusif au service des régions en Tunisie, ainsi que de créer de l’emploi et de la richesse.
Malgré les efforts déployés, le problème du financement reste un obstacle majeur pour les PME tunisiennes, imposant le recours à de nouveaux outils et mécanismes. C’est dans cette optique que la Conect a opté pour le lancement du financement participatif, crowdfunding, une des sources de financement des entreprises comme la micro-finance, la Bourse…
C’est à travers ce genre de mesures que l’entreprise tunisienne sera à même de se lancer dans l’internationalisation pour plus de potentiel, de compétitivité et de pérennité. Et par conséquent, la Tunisie peut atteindre ses objectifs en termes de croissance qui est tributaire de l’investissement et de la productivité.
Aujourd’hui, le pays est, selon ses dires, trop loin des taux de croissance moyens enregistrés avant 2011, soit 1,2%. Ce qui ne permet pas à la Tunisie de retrouver ses taux d’investissement habituels.
Egalement, les prévisions pour l’année 2017 tablent sur une croissance de 2,3%. Pour réaliser ce taux, M. Chérif a estimé qu’il faut que les entreprises tunisiennes sortent de leur crise financière. Ce qui exige une vision claire et réelle de la relance économique, axée sur la lutte contre le marché parallèle, l’amélioration du pouvoir d’achat et de la productivité, la relance de l’investissement, le développement régional, la création d’emplois…
En conclusion, Tarek Chérif a affirmé que beaucoup de travail reste à faire.