La séance d’ouverture officielle de la Conférence internationale sur l’investissement « Tunisia 2020 », devant une salle comble, avec des représentants et une assistance venant d’environ 70 pays, a tenu toutes ses promesses et apporté la preuve que le pays, avec sa crédibilité et sa sagesse de toujours, a su garder ses amis qui ont prouvé que la Tunisie peut compter sur eux dans les moments difficiles.
Le discours d’ouverture du Président de la République Béji Caïd Essebsi a donné le ton, en soulignant que le développement de la Tunisie bénéficie, certes, à son peuple, mais aussi aux peuples de la région et aux pays arabes qui font face aux fléaux du terrorisme.
L’Emir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Ben Khalifa Al Thani, a abondé dans le même sens en soulignant que son pays accorde un don de 1,250 milliard de dollars à la Tunisie, pour l’aider dans ses efforts de développement.
Le Premier ministre français Manuel Valls qui a réaffirmé le soutien indéfectible de son pays à la Tunisie dans « son appel de l’espoir », tout en saluant les réformes engagées par le pays, sur la voie de la démocratie et des droits de l’Homme.
Il a souligné que la réussite de la Tunisie n’est pas la sienne, seulement, mais, aussi, celle de la Méditerranée et de l’Europe dont il a appelé les dirigeants à être aux côtés de la Tunisie dans ces moments où elle en a le plus besoin, « en y mettant tous les moyens et en faisant de ce pays une priorité de premier rang, ce qui est, aussi, dans son intérêt ».
Le Premier ministre algérien, M. Abdelmalek Sallal, a réafirmé de son côté le soutien de son pays et souligné que les relations de voisinage placent la Tunisie au premier rang des préoccupations de son pays. C’est le cas, aussi, des autres intervenants, notamment de la Belgique, de l’Union européenne et du Canada, un des parrains de la manifestation, avec le Qatar et la France, ainsi que des pays du Golfe, le Koweit et l’Arabie saoudite qui ont mis l’accent sur la stabilité, la crédibilité et l’attractivité de la Tunisie, tout en promettant des aides et des investissements en millions de dinars, en plus de la Turquie et de la Jordanie.
Ce fut le tour, ensuite, du président de la Banque européenne d’investissement (BEI) qui a présenté le programme mis en place par son institution au profit de la Tunisie.
La séance a été, en outre, marquée par deux interventions télévisées, celle de la présidente de l’Union européenne qui a réaffirmé le soutien total au développement de la Tunisie, ainsi que celle du secrétaire général désigné de l’Organisation des Nations unies, Antonio Gutteres.
Des promesses d’aides et d’investissements pour la Tunisie qui font chaud au cœur, surtout que le pays en a besoin, plus qu’à aucun autre moment, ce qui va lui permettre de reprendre son essor économique.