Les négociations se poursuivent encore entre les représentants du gouvernement et ceux de l’UGTT, affirme Noureddine Taboubi, secrétaire général adjoint à leconomistemaghrebin.com.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, aucune nouvelle décision n’a été émise de la part de la centrale syndicale par rapport aux augmentations. L’UGTT n’en démord pas pour autant, la menace d’une grève générale prévue pour le 8 décembre est toujours à l’ordre du jour.
Aujourd’hui, l’UGTT tiendra deux réunions. La première est relative au secteur privé présidé par le président du groupement du secteur privé Belgacem Ayari à partir de 15h et la deuxième est celle de la commission administrative nationale à 17h à Hammamet pour examiner les dernières propositions du gouvernement. Notons que la commission en question ne se réunit que pour un sujet d’une très haute importance ou pour étudier de nouvelles propositions.
Si la centrale syndicale tient à une application stricte des accords sur les augmentations salariales signés à l’époque où Habib Essid était encore chef du gouvernement, le gouvernement d’Union nationale présidé par Youssef Chahed évoque d’autres arguments comme le risque de déséquilibre budgétaire de l’État et la situation économique particulière que traverse le pays.
Les réunions se sont succédé et deux propositions de report des augmentations salariales ont été soldées par un refus catégorique de la part de l’UGTT. A l’issue d’une réunion avec les représentants du gouvernement, Noureddine Taboubi avait déclaré qu’il ne s’agit pas de négociations mais d’audition.
Cependant, une nouvelle proposition a fait son apparition hier, 5 décembre, de la part du gouvernement consistant au versement de la moitié des augmentations salariales au titre de l’année 2017 dans le secteur public à partir du mois de janvier, et le report du versement de la deuxième moitié en 2018.
Il est à rappeler que cette décision ne sera validée que suite à l’approbation de la commission administrative nationale qui relève de l’UGTT.