Le combat contre la corruption n’est pas l’apanage d’un Etat, mais celui de la société dans sa globalité. Qu’en est-il de l’expérience tunisienne? En cette journée, Chawki Tabib, président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption, a indiqué que grâce aux efforts et à la collaboration de l’instance avec les différents ministères, le combat contre la corruption fait son chemin.
Dans une déclaration radiophonique, Chawki Tabib a souligné que l’instance a récupéré 28 millions de dinars à l’issue de transactions avec des paradis fiscaux au sein du ministère du Transport”. Et de poursuivre : “Mais ce que nous observons aujourd’hui, en effet, c’est une diminution de ce phénomène auprès de plusieurs administrations. Nous espérons de l’éradiquer en nous attaquant au problème à tous les niveaux”.
Notons que la charte de la stratégie nationale de gouvernance et de lutte contre la corruption a été validée par le Chef du gouvernement, Youssef Chahed, Chawki Tabib et Néji Bghouri, secrétaire général du Syndicat national des journalistes (SNJT)
La lutte contre la corruption n’est pas uniquement le fait de l’Instance nationale de lutte contre la corruption, elle doit concerner l’appareil de l’Etat dans son ensemble, tout pouvoir confondu législatif, exécutif et judiciaire.
Pour rappel, les Nations unies ont décrété officiellement le 9 décembre comme étant la Journée mondiale contre la corruption, qui sera désormais célébrée tous les ans. Notons également que la Convention mondiale contre la corruption est entrée en vigueur en décembre 2005.
signature officielle de la charte de la stratégie nationale de gouvernance et de la lutte contre la corruption #unitedagainstcorruption pic.twitter.com/1rZkP6lAOR
— Youssef Chahed (@YoCh_Official) 9 décembre 2016