Attijari Bank a accueilli un groupe d’étudiants venant de l’Institut supérieur des Beaux- Arts de Sousse pour participer à un workshop sous le thème : « L’ouverture de l’entreprise sur l’art » et par la même occasion visiter l’exposition de peintures organisée par la banque Passerelles. Ainsi la banque citoyenne affirme encore une fois son ouverture sur son environnement et sa volonté inflexible de créer des ponts avec le monde de l’université.
Lors de cette visite, le groupe d’étudiants a découvert l’exposition de peinture de la banque, « Passerelles » et a pu échanger avec les artistes et spécialiste en art, Nacer Ben Cheikh et Sami Ben Ameur, la commissaire de l’exposition et l’historienne de l’art, Mme Rachida Triki et le directeur de communication de la banque, Sofiene Haouari.
Cette action s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens entre la banque et les établissements universitaires. Ainsi la banque citoyenne œuvre afin de jeter des ponts entre elles et les universités. Attijari Bank se veut ouverte sur son environnement, tel qu’il est mentionné dans sa stratégie RSE.
Cette banque, dont la tradition en RSE ne date pas d’hier, mise sur le développement des compétences des étudiants et considère que leur donner des soft skills est un moyen de réduire le gap entre les besoins de l’entreprise et les demandeurs d’emploi. De telles visites permettent en outre aux étudiants de comprendre comment fonctionne une banque de l’intérieur. Attijari Bank est membre fondateur du fameux programme Enactus et Impact.
Solidarité, éthique, citoyenneté, responsabilité et engagement. Telles sont les cinq valeurs de la démarche de responsabilité sociétale prônée par la banque, indique le directeur de communication Sofiene Haouari lors de l’atelier. D’ailleurs, les thèmes de la stratégie de responsabilité sociétale de la banque sont bel et bien définies : promotion de l’art et de la culture, environnement, éducation et entrepreneuriat. Dans ce contexte, l’intervenant a précisé que les différentes actions menées par la banque témoignent des efforts déployés dans ce sens.
Il a rappelé que 2016 était l’année des performances pour la banque qui a adopté un nouveau message institutionnel, à savoir « Croire en vous » avec un intérêt particulier pour l’environnement fait-il savoir. Par ailleurs, l’année 2016 était celle du soutien à l’action culturelle par excellence, affirme l’intervenant.
Le Festival international de Carthage, celui de Gafsa, Sicca Jazz au Kef et la caravane culturelle sont des actions qui ont bénéficié d’un soutien généreux de la banque. De plus, dans l’objectif de soutenir les artistes, la banque n’a pas manqué d’acheter des œuvres d’art réalisées par des artistes talentueux. L’artisanat aussi bénéficie d’un appui considérable par la banque. Le directeur de communication a fait savoir que la banque ne manque pas d’acquérir des oeuvres d’art et de les offrir à sa clientèle chaque année. A la fin de son intervention, il a recommandé aux entreprises et artistes d’œuvrer ensemble pour l’essor du secteur artistique
De son côté, la commissaire de l’exposition a salué l’initiative de la banque et a indiqué qu’elle a acheté plusieurs œuvres d’art pendant les trois derniers années. Dans le même contexte, elle a fait savoir que les œuvres en question appartiennent à trois générations, cependant elles ont des correspondances entre elles et des spécificités particulières.
Nacer Ben Cheikh, quant à lui, il a présenté un aperçu historique et artistique sur l’histoire de la peinture tunisienne. Sami Ben Ameur a considéré que l’essor de l’art dépend de trois paramètres, à savoir un cadre juridique particulier, l’investissement du secteur privé dans le domaine artistique et une diplomatie pour faire connaître l’art tunisien en dehors du territoire tunisien. Dans cette perspective, il a souligné l’importance de l’appui du secteur privé à l’art, notamment un soutien pour les jeunes artistes.
Par ailleurs, il a regretté le fait que les étudiants n’entendent plus parler d’artistes tunisiens décédés. Comme de juste, l’exposition Passerelles remet au goût du jour les artistes du passé.