La ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Héla Cheikhrouhou, a déclaré que Petrofac se trouve une nouvelle fois dans l’obligation de fermer son usine. Et ce, malgré les efforts fournis par le gouvernement lors des négociations entre la société et les sit-inneurs à l’île de Kerkennah.
Il est à rappeler qu’ un accord avait été signé entre le gouvernement, les sit-inneurs et Petrofac, en juin dernier, annonçant la fin du sit-in et la reprise de l’activité de Petrofac.
Les clauses de l’accord stipulent, en effet, la régularisation de la situation des sit-inneurs, et ce, par étapes, ainsi que davantage de soutien et de financement à la société créée pour le développement de Kerkennah de la part de la société Petrofac et du gouvernement. Ainsi les problèmes des marins et des agriculteurs de l’île ont été pris en considération.
Les parties présentes à la réunion : Iyed Dahmani, porte-parole du gouvernement, Mohamed Trabelsi, ministre des Affaires sociales, le député Chafik Ayadi ainsi que les représentants des sit-inneurs. Notons aussi que la société a déjà menacé à maintes reprises de quitter le site tunisien. Déclarations incendiaires, interventions policières musclées et échange de violences ont ponctué les débats.
Répondant à une question relative au projet du ministère en ce qui concerne le gaz de schiste en Tunisie, la ministre a fait savoir que le ministère a choisi un bureau d’études qui sera chargé de mener une étude d’impact sur les répercussions du gaz de Schiste en Tunisie. D’après la ministre, l’étude va être entamée avant la fin de 2016.