Le Maroc est l’un des trois plus grands marchés africains de l’assurance qui réalisent une forte croissance aux côtés du Nigeria et du Kenya, et ce, à la faveur de sa stabilité politique, la taille et la diversité de son économie, sa classe moyenne florissante et ses régulations solides, selon le rapport «African Pulse 2016» publié par le cabinet Schanz, Alms & Company.
Le Royaume chérifien est classé à la deuxième position en Afrique après l’Afrique du Sud, avec des primes émises annuelles de l’ordre de 3,1 milliards de dollars en 2015.
La même source a démontré qu’au moment où plusieurs pays voisins souffrent d’instabilité politique, le Maroc demeure un pays stable, fiable, bien gouverné et dotée d’une économie qui avance, mettant en avant les efforts déployés par le Maroc pour renforcer l’ouverture de son secteur de l’assurance.
Cette ouverture est suivie, selon le rapport, avec intérêt à l’échelle internationale. Sachant que Casablanca Finance City joue un rôle important en tant que hub et plateforme financière vers l’Afrique, notamment l’Afrique de l’Ouest.
Malgré son premier positionnement, l’Afrique du Sud est perçue, de son côté, comme un marché qui affronte de nombreux défis et problèmes liés particulièrement au ralentissement de la croissance économique et sa vulnérabilité aux fluctuations des cours des matières premières.
La complexité du marché sud-africain représente un obstacle supplémentaire qui entrave l’expansion du secteur de l’assurance, constate le rapport.