Une Académie parlementaire au sein de l’ARP est née, a annoncé son directeur général Hassen Soukni, sur les ondes radiophoniques.
Il a souligné qu’elle répond à une forte demande de la part des députés qui souhaiteraient être mieux formés et outillés. De ce fait, la formation s’articule autour de quatre volets :
Le premier est une formation dans le domaine du suivi des activités du gouvernement. Quant au second, il s’intéresse à la nature législative des textes de loi dans les commissions parlementaires. Pour ce qui est du troisième volet, il s’agit de la communication et médias, et enfin le perfectionnement de la langue anglaise.
Selon M. Soukni, le choix de ces quatre volets a été arrêté à l’issue d’un sondage auprès des députés intéressés. Evoquant le recrutement des formateurs : » Essentiellement des chercheurs et des universitaires », a-t-il répondu.
Par ailleurs, un Conseil scientifique au sein de l’académie verra également le jour qui sera présidé par le président de l’ARP. Ce conseil sera composé de huit députés et trois experts en dehors de l’ARP, comme Hafedh Ben Salah, homme de droit et ancien ministre de la Justice, Mohamed Kolsi, ancien président du Conseil de la concurrence et Neila Chaâbane, juriste.
L’académie ouvrira ses portes en octobre 2017. Le cycle de formation s’étend du mois d’octobre au mois de juin de chaque année. Elle ne peut accueillir qu’un nombre limité de députés-étudiants : » 25 personnes, probablement ce nombre augmentera au fur et à mesure », a-t-il conclu.
Ce projet est appuyé par le PNUD et la fondation Hanns Seidel.