Une manifestation se tiendra samedi prochain devant l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour dénoncer le retour des terroristes en Tunisie.
La manifestation verra la participation de représentants de la société civile et de personnalités indépendantes… unis tous autour du refus du retour des terroristes en Tunisie sous n’importe quelle bannière. Les organisateurs de la manifestation avancent qu’il ne faut pas utiliser la Constitution comme prétexte pour légitimer leur retour.
« Le Collectif des Citoyens Tunisiens refuse que la Constitution serve de prétexte, au nom des Droits de l’Homme, pour permettre le retour de ces terroristes que la majorité des citoyens considèrent comme extrêmement dangereux. Il dénonce, en outre, l’usage du concept du « repentir » qui n’a aucune base légale ».
Sur Facebook, plusieurs groupes de citoyens s’organisent pour se manifester contre le retour des terroristes en #Tunisie. pic.twitter.com/kdadARvLxj
— Sergio Altuna (@wellesbien) December 15, 2016
Le Collectif rejette la politique du fait accompli dans la gestion de la sécurité du pays et appelle l’Etat à : » donner la priorité à la sécurité des citoyens et du pays« . Le collectif oppose un refus catégorique quant à la possibilité de leurs pardonner.
Le Président de la République, Béji Caïd Essebsi, s’est prononcé récemment sur la question, affirmant que les Tunisiens qui vont revenir des zones de guerre et/ou impliqué dans des actes terroristes seront jugés conformément à la loi et il n’est pas question d’indulgence ou de pardon.
Le sujet en question suscite l’inquiétude de plusieurs parties en Tunisie : religieux, experts en sûreté, sociologues, psychologues et société civile. Parmi les raisons évoquées contre le retour des terroristes, est la décennie noire vécue par les Algériens, déclenchée suite au retour des terroristes de zones de conflit.
« Le retour des terroristes » en débat demain mardi 20 décembre 18h30 au Novotel, Tunis (@AfekTN ) #Tunisie #Les_revenants #Afek_Tounes #FNF pic.twitter.com/fY60hHckyb
— Zeineb Turki (@ZeinebTurki) December 19, 2016
Affaire à suivre…