Les résultats d’une étude présentée récemment par Nafâa Baccari, président de l’Association tunisienne de l’énergie éolienne (ATEE) intitulée «Potentiel solaire et éolien en Tunisie», ont fait ressortir que la Tunisie ne peut exploiter que 17.07% de la superficie disponible. Sachant que le potentiel éolien total est de 10 433 MW contre un potentiel solaire total estimé à 280 270 MW.
La même source a démontré que la Tunisie bénéficie d’un taux d’ensoleillement important dépassant 3000 heures par an. Son indice d’irradiation direct varie en moyenne de 2 kWh/m². j à l’Extrême Nord à 6 kWh/m². j à l’Extrême Sud. Ainsi, le Sud tunisien est soumis toute l’année à un ensoleillement important.
Ces atouts ne sont que des conditions favorables pour l’exploitation des différentes technologies solaires, à savoir les applications thermiques (Chauffage de l’eau / séchage) et la production de l’électricité (Photovoltaïque / centrale solaire thermique à concentration).
Néanmoins, les mêmes résultats ont démontré la limitation du réseau électrique au sud tunisien qui a engendré la perte d’une grande superficie avec un très bon gisement solaire.
D’ailleurs en prenant en considération cette limitation et toutes les contraintes ainsi qu’une distance de 25 Km entre le poste d’injection STEG et le nouveau site, il a été constaté que seulement 17.07% de la superficie peuvent être exploités.
A noter que l’ATEE, créée en avril 2012, œuvre à la promotion maîtrisée et équilibrée de l’énergie éolienne en Tunisie, en intervenant auprès de tous les acteurs de cette filière. Son programme d’intervention consiste dans la sensibilisation, la formation, l’information, l’encadrement, la publication des statistiques, l’organisation des manifestations et événements, la réalisation des projets pilotes et la veille technologique.