Calculé sur la base d’un prix de 50 dollars le baril de pétrole, le budget de l’Etat algérien pour l’exercice 2017 a été adopté, prévoyant la hausse de plusieurs taxes dont la TVA, et ce, pour compenser la baisse des prix du pétrole, principale source de revenus du pays.
Ce budget est basé sur une prévision de croissance économique de 3,9 %. Il prévoit des recettes globales de 46 milliards d’euros en 2017 pour 56 milliards d’euros de dépenses, soit un déficit de 10 milliards d’euros.
Les autorités algériennes ont décidé d’augmenter la TVA de deux points, soit de 7 à 9% ou de 17 à 19%, ainsi que la taxe intérieure sur la consommation qui s’applique, notamment, aux tabacs et alcools. Les taxes foncières et immobilières seront également relevées.
Ainsi, elles ont renoncé à plusieurs investissements publics, au recrutement de nouveaux fonctionnaires et à la hausse des salaires dans la fonction publique et les entreprises de l’Etat.
Le gouvernement a aussi engagé une réforme du régime des retraites pour le sauver de la faillite tout en mettant fin au départ sans condition d’âge.
Par ailleurs, il a annoncé une allocation de 13,3 milliards d’euros aux transferts sociaux y compris les subventions aux produits de base et des aides au logement ou dans le domaine de la santé. Les dépenses les plus importantes, soit 9,6 milliards d’euros, ont été consacrées à la Défense nationale.