La période des fêtes de fin d’année incite à des excès alimentaires qui sont souvent à l’origine d’ accidents cardiovasculaires. Les scientifiques ont donné le nom de «l’effet des vacances de Noël» pour désigner l’élévation de la mortalité de cause cardiovasculaire qui survient à la période des fêtes de fin d’année.
En effet, lors des festivités de fin d’année, les décès liés à une cause cardiovasculaire sont plus nombreux. Un fait qui a été mis en évidence auparavant par une étude américaine qui date de 2004 et dont les résultats ont été remis en cause du fait que cette « tendance » coïncide avec la période la plus froide de l’année, le froid étant incriminé dans la survenue des accidents cardiovasculaires.
Afin de démontrer que cette augmentation de la mortalité est bien en rapport avec les fêtes et non pas avec la baisse des températures, des scientifiques australiens et néo-zélandais se sont penchés sur la question. La Nouvelle Zélande ayant été choisie, compte tenu du fait qu’il s’agit d’un pays situé dans l’hémisphère sud, qui en cette période de l’année est en pleine saison estivale. Le facteur « froid » écarté, les scientifiques australiens et néo-zélandais ont reproduit, avec la même démarche scientifique, l’étude américaine de 2004.
Pour ce faire, ils ont analysé, par le biais des registres officiels du pays, le nombre et les causes de décès survenus entre 1988 et 2013. Sur un nombre total de 738 409 décès , 197 109 décès avaient une origine cardiaque, le nombre de décès connaissant un pic durant la période de fin d’année ( 4.2 % par rapport au reste de l’année. Ce qui confirme, selon les scientifiques, que l’augmentation du nombre des décès durant les fêtes de fin d’année n’est pas liée à la baisse des températures.
En effet, les excès alimentaires ( le sel, l’alcool…), le stress dû à la fatigue, les émotions, le manque de sommeil sont le lot habituel des fêtes de fin d’année et les principaux accusés dans la survenue d’un grand nombre d’accidents cardiovasculaires.
Ainsi, il est recommandé qu’en cas de maladie cardiovasculaire sous-jacente connue, de consulter au moindre signe, et au mieux de miser sur la prévention en restant dans la « modération ».
Il est question de ménager son cœur afin qu’il soit opérationnel pour d’autres fêtes dans les prochaines années ! Bonne Année !