Noureddine Taboubi, secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne des travailleurs, estime que la stabilité sociale en 2017 sera tributaire des accords signés entre l’UGTT et le gouvernement, d’une part, et l’UGTT et l’UTICA, d’autre part.
Pour lui la stabilité sociale demeurera tributaire du respect des engagements signés au préalable, ce qui va renforcer la crédibilité des négociations. Dans le même contexte, il a rappelé que l’UGTT a fait de son mieux pour sortir le pays de la crise, notamment celle concernant les augmentation salariales. Par ailleurs, il a tenu à préciser que les protestations ne sont pas uniquement dues aux augmentations salariales mais surtout au chômage, à la pauvreté et à d’autres problèmes.
Il est temps que les politiciens retrouvent leur raison et évitent les populismes, afin de pouvoir bâtir un discours politique mûr, digne d’un État de droit.
Pour lui en 2017, la priorité absolue est de lutter contre le terrorisme et cela devrait se faire à travers trois étapes: – en premier lieu, l’action militaire; – en deuxième lieu, par la révision de la politique éducative pour contribuer à bâtir une personnalité équilibrée chez les élèves; – et le troisième axe est la culture qui, malheureusement, est maintenue en bas de l’échelle des priorités, même au niveau du budget du ministère des Affaires culturelles.
Il a espéré dans le même contexte que l’année 2017 connaîtra la résolution de la crise dans le bassin minier et une amélioration du secteur du transport.
Enfin, M. Taboubi a indiqué son refus catégorique de l’utilisation de l’expression « la paix sociale », car selon lui, nous ne sommes pas en période de guerre pour utiliser cette expression. En effet, il ne s’agit pas de paix sociale, il s’agit pour lui d’œuvrer afin de créer un climat social propice au développement. Cela ne pourra se faire qu’en prenant soin des classes marginalisées.