Une étude d’impact menée par l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) sur la production laitière, montre les quantités de lait phénoménales que les centrales laitières ont été incapables de liquider.
En effet, 58 millions de litres ont été produits en septembre 2016 contre 86 millions de litres au mois d’août 2015. Cette situation est due à trois paramètres : l’augmentation du coût de la production, la sécheresse des deux dernières années et les stocks de lait demi-écrémé des centrales laitières.
Notons qu’en avril 2015, le ministère du Commerce a interdit l’exportation de lait vers la Libye, la raison avancée étant relative au besoin du marché local, notamment avec l’approche du mois de Ramadan. Et depuis, cette interdiction n’a pas été levée.