Adel Maiizi, membre de l’Instance Vérité et Dignité, a confirmé à leconomistemaghrebin.com que l’Instance est en train de négocier avec le ministère de l’Intérieur concernant les archives des violations des droits de l’Homme.
Le membre de l’IVD a expliqué que la justice transitionnelle n’a de sens que si les parties ayant commis les violations dénoncées par les victimes lors des auditions publiques sont dûment identifiées. L’IVD a invité ces parties à venir présenter leur version des faits et contredire, le cas échéant, les accusations portées contre elles.
« Si la partie présumée avoir commis lesdites violations ne se présente pas, la version de la victime sera retenue », affirme-t-il. Entre autres parties mises en cause, le ministère de l’Intérieur sous l’ancien régime : « Nous sommes en train de négocier avec le ministère de l’Intérieur sur ce point précis », conclut-il.