L’Association des magistrats tunisiens (AMT) a lancé un appel aux magistrats judiciaires, administratifs et financiers de s’abstenir, à partir d’aujourd’hui, d’avaliser tout jugement et de ne traiter aucun procès jusqu’à ce que le Chef du gouvernement se décide de pourvoir les deux postes vacants du Conseil supérieur de la magistrature.
En revanche, exception est faite aux juges de la famille qui peuvent intervenir dans les cas suivants : des dispositions relatives aux enfants menacés ou le versement de la pension alimentaire. Egalement, les prud’hommes peuvent intervenir sur les questions du travail et les juges qui ordonnent des dispositions d’urgence pénales relatives aux détenus.
Il est à rappeler que cette décision survient tout juste après la grève de cinq jours lancée par l’AMT, en date du 9 janvier, qui estime que la non–mise en place du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) constitue une entorse à la Constitution et aux délais prescrits.
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