Les difficultés liées à la phase transitoire rendent la situation économique et sociale préoccupante. Sans parler des tensions dans la plus grande majorité des régions. Après plus d’un mois de la Conférence internationale sur l’investissement, quel diagnostic peut-on dresser?
Rencontré lors d’un événement, Zied Laadheri, ministre de l’Industrie et du Commerce, a mis l’accent sur l’impact positif de la conférence. Il a déclaré: « C’est un fait. Nous sommes arrivés aujourd’hui à entretenir cette dynamique positive en faveur de la relance économique. Et là, il va falloir booster la compétitivité, tout en multipliant les efforts pour améliorer la qualité ». Il a également précisé: « Quand on travaille sur la qualité, on améliore la compétitivité de nos entreprises et de nos produits, pour mieux accéder à des marchés internationaux, en particulier les marchés difficiles d’accès et qui ont des exigences en termes de qualité très élevée ».
Il poursuit : « Aujourd’hui, il y a une adhésion de plus en plus large des entreprises tunisiennes dans le processus d’adoption des normes de qualité assez rigoureuses. Soit plus de 2000 entreprises obtiennent la certification chaque année. »
Quels sont les défis à relever par le gouvernement d’union nationale ? Sur cette interrogation, M. Laadheri a répondu que la priorité des priorités est la concrétisation des objectifs, notamment dans le suivi des différents engagements de l’après-conférence, la débureaucratisation, la mise en place de nouvelles instances pour faciliter la gouvernance et attirer les investisseurs.
Il conclut: « Il est clair que c’est une démarche de longue haleine qui exige donc du temps. Pour commencer, il y aura la loi d’urgence économique qui sera prochainement discutée en plénière ».