Une campagne contre l’extraction du gaz de schiste à Tataouine a été lancée sur les réseaux sociaux récemment.
D’ailleurs, la campagne ne s’est pas limitée uniquement aux réseaux sociaux mais elle a fait l’objet d’une rencontre entre les représentants de la société civile de la région, où ils ont été unanimes à se dire contraires à toute opération d’extraction de Gaz de schiste.
Le PV de la réunion dont leconomistemaghrebin.com a pu obtenir un exemplaire réaffirme le refus catégorique de l’extraction, d’une part, et s’adresse à l’Assemblée des représentants du peuple et aux autorités locales pour assumer leur responsabilité historique, d’autre part.
Il est à noter qu’une étude d’impact sur le l’extraction du gaz de schiste, menée par le ministère des Mines, de l’Energie et des Energies renouvelables a commencé ce mois ci. Il est prévu qu’elle s’étale sur 18 mois.
« J’espère qu’elle avancera dans les délais et qu’elle sera de la meilleure qualité possible. L’ultime but est de nous fournir les informations les plus fiables possibles sur les caractéristiques géologiques des bassins ciblés, dont celui de Ghedames au sud du pays et sur la faisabilité des futurs projets gaziers. L’étude stratégique doit nous informer sur les caractéristiques géologiques et sur les besoins en eau », a précisé Héla Cheikhrouhou, lors d’une interview exclusive accordée à leconomistemaghrebin.com.
Les risques liés à l’extraction du gaz de schiste, d’après plusieurs spécialistes, sont le tremblement de terre, même pour un pays non sismique, la pollution chimique de l’eau, l’affaissement des terrains, sa,s parler de la remontée de radionucléides (substances qui émettent des radiations). Notons aussi que même les pays les plus industrialisés du monde sont incapables de traiter les eaux usées après l’exploitation du gaz de schiste.
Attendons voir…