Interpellé sur la présence de l’UTICA au sein du 23ème congrès de l’UGTT, Khalil Ghariani a affirmé qu’il est plus que naturel que l’UTICA y soit présente. D’ailleurs, il ne peut pas y avoir un congrès de l’UGTT sans la présence de l’UTICA.
A la question de savoir où en sont les négociations sociales, il a répondu : » C’est simplement une question de nous accorder sur le taux idoine d’augmentation qui puisse satisfaire les deux partenaires sociaux surtout qu’on ne sait pas pour le moment si on se dirige vers des négociations sociales sectorielles ou des négociations sociales générales ».
Il a rappelé que les deux organisations ayant plus de 70 ans d’existence ont joué un rôle déterminant dans la stabilité politique, notamment depuis 2013.
Répondant à une question sur les défis à venir pour les deux centrales, Khalil Ghariani a considéré que les défis sont clairs, à savoir l’économie et le social. « On ne peut pas réaliser le social sans l’économique et vice-versa », affirme-t-il. Cela demeure à la charge des deux organisations :« Désormais, l’UGTT doit se consacrer à la stabilité sociale et l’UTICA à l’économie. », dit-il. « Nous avons surmonté toutes les étapes et il nous reste l’économie qui doit verser dans le social », estime-t-il
De son coté, Belgacem Ayari, secrétaire général adjoint sortant de l’UGTT, chargé du secteur privé, a affirmé que bien qu’il y ait une nette amélioration dans les proposition de l’UTICA, elles demeurent en deçà des attentes des ouvriers et de l’UGTT.