Le porte-parole du 23ème congrès de l’UGTT, Belgacem Ayari, est revenu, dans une déclaration à leconomistemaghrébin.com, sur le déroulement du vote du prochain bureau exécutif national de l’UGTT.
Il a expliqué que comme les élections se tiennent pour élire 13 membres du bureau exécutif national de l’UGTT, les congressistes ont le choix entre 1 et 13 candidats. Ainsi l’élection se fait sur les noms des candidats et pas sur la liste, explique-t-il. Il s’agit de 39 candidats pour 13 postes au nouveau bureau exécutif national de l’UGTT, fait-il savoir.
Répondant à une question relative à la révision du règlement interne de l’UGTT, Belgacem Ayari a fait remarquer que parmi les amendements soumis au congrès figure la révision de l’article 10 du règlement interne qui interdit aux membres du bureau exécutif national de l’UGTT de présenter leur candidature après deux mandats. Et l’utilisation du système de quotas pour les femmes lors des élections.
Il a tenu à préciser qu’en cas d’adoption par les congressistes, ces amendements seront valables et applicables à partir du prochain congrès de l’UGTT, et ce, dans cinq ans.
La fusion entre un certain nombre de fédérations professionnelles dont les activités se ressemblent et l’élargissement des prérogatives de la commission des finances au sein de l’UGTT afin de lui garantir plus de transparence et de pouvoir sont aussi parmi les amendements soumis aux congressistes.
Il a conclu en souhaitant une plus grande présence de femmes dans le nouveau bureau exécutif de l’UGTT.