Le vote du projet de loi relatif aux élections municipales vient d’être une fois de plus reporté au 31 janvier 2017. Le consensus espéré sur le vote des sécuritaires et des militaires n’a pas été atteint. Le Front populaire y est en faveur, contrairement au mouvement Ennahdha qui refuse catégoriquement.
D’après Jilani Hammami, député du Front populaire, il a estimé que cela a pris du retard et que ce projet de loi aurait dû être adopté bien avant.Il déclare: “ Il y a encore quelques députés du mouvement Ennahdha qui restent sur leur position, en refusant le droit de vote des sécuritaires et des militaires pour les municipales. Cela dit, je ne pense pas qu’ils se mettront d’accord”.
Quant à la position d’Ennahdha, Jilani Hammami avoue ne pas comprendre l’attitude du Mouvement Ennahdha : « Je ne sais pas pourquoi d’une part, ils en acceptent le principe et d’autre part, ils reportent le vote. Selon moi, je pense qu’ il y a des calculs purement politiques ni plus ni moins ».
Il conclut: » Ennahdha craint que si les militaires et les sécuritaires participent aux municipales, elle n’aura pas les résultats escomptés. Voilà où nous en sommes aujourd’hui ».
Mardi prochain, en plénière à l’ARP, le vote aura lieu et nous saurons si la traditionnelle neutralité politique des sécuritaires et militaires a laissé la place ou pas à leur plein droit à la citoyenneté. Attendons voir.